Une situation économique et sociale qui pourrait devenir explosive. Les prévisions qui suivent risquent de ne pas plaire au gouvernement Ayrault. Dans le dernier classement, la France a perdu 4 places sur l’échiquier économique mondial au cours des 10 prochaines années, pour descendre en 9ème position, selon les résultats d’une étude menée par le Centre for Economics and Business Research (CEBR), un cabinet britannique.
Dans le détail, le trio de tête devrait, lui, ne pas changer. Bien sûr, au somment, les Etats-Unis resteront la première puissance économique mondiale à l’horizon 2022, avec un PIB de 23.496 milliards de dollars, devant la Chine (19.516 milliards) et le Japon (7.375 milliards).
En 2022, toujours selon le CEBR, les 10 plus grandes économies mondiales seront dans l’ordre :
1. Etats-Unis (PIB : 23.496 milliards de dollars ; rang en 2012 : 1er)
2. Chine (19.516 mds de $ ; 2ème)
3. Japon (7.375 mds de $ ; 3ème)
4. Inde (4.935 mds de $ ; 10ème)
5. Brésil (4.389 mds de $ ; 7ème)
6. Allemagne (4.275 mds de $ ; 6ème)
7. Russie (4.242 mds de $ ; 9ème)
8. Royaume-Uni (4.061 mds de $ ; 8ème)
9. France (3.185 mds de $ ; 5ème)
10. Indonésie (2.568 mds de $ ; 16ème)
Des facteurs qui pèsent sur la croissance d’un pays en manque de créativité.
Des inquiétudes et un climat incertain n’améliorent pas la situation. D’autant que les impôts risquent de grimper, une situation tendue qui n’augure rien de bon pour l’investissement et l’emploi dans l’attente de nouveaux plans sociaux qui devraient être annoncés prochainement.
Du fait de la crise, quelle attitude adopter pour maintenir son territoire dans une dynamique d’activité au moment où un nombre croissant de collectivités territoriales font face à un problème de déficit budgétaire significatif.
Il faut pourtant continuer à créer de l’activité et investir.
Or, pour boucler leur volet investissement, la plupart doivent recourir à l’emprunt.
Alors, comment trouver les fonds nécessaires au lancement de nouveaux projets locaux d’infrastructure générateurs d’opportunité d’implantation immobilière ?
Eviter le risque de l’immobilisme
La crise est passée par là et les villes en reçoivent directement les radiations.
Mais la causalité de cette situation générale conduit à modifier profondément les contours budgétaires des communes et intercommunalités avec lesquelles nous j’ai eu plaisir à rechercher de nouvelles réponses immobilières aux problématiques rencontrées.
Peut-on éviter une hausse des impôts locaux ?
En période de récession, il est évident que l’augmentation des impôts constitue pour les habitants une réelle contrainte sur leur pouvoir d’achat.
Pour la collectivité, cette décision budgétaire devient indispensable en vue de rééquilibrer les finances locales mais surtout pour maintenir les services à la population dans cette période difficile.
Le contribuable risque de mettre la main à la poche
Signe des temps. Un grand nombre de pétitions des habitants commencent à circuler.
Et pour cause, l’effet de ciseaux observé s’intensifie. Car en moyenne, nous constatons que, pour les contribuables, la hausse de l’assiette fiscale globale est considérable.
Elle comprend à la fois l’augmentation du taux de la taxe foncière sur le bâti (en particulier) et non bâti, le taux de la taxe d’habitation ainsi que le taxe professionnelle représente au final un taux cumulé qui grimpe à plus de 54 %, sur certaines villes, pour une hausse globale de l’ordre de 7,3 %.
- Sans compter que le coût de l’argent pour les collectivités locales est de plus en plus élevé. Pour preuve, le leader du financement des collectivités locales, la banque
- Dexia, offre des conditions peu attractives. Pour souscrire un prêt sur 20 ans, elle demande des taux d’intérêt allant de 5, 10 % à 6 %, alors que le même taux était de 4, 95 % il y a tout juste un an !
Dans ce contexte, même si nous sommes d’accord sur le constat de difficultés actuelles en augmentation avec de nouveaux plans de suppressions d’emplois localement, nous pensons néanmoins essentiel de poursuivre les projets de développement, sans doute, sous de nouvelles formes de partenariats à envisager avec les acteurs privés.
L’écueil, selon moi, pour les élus locaux est de tomber dans un immobilisme systémique qui risquerait alors d’aggraver encore plus la situation des habitants et des territoires.
Il faut au contraire dynamiser, urbaniser, aider les territoires à accueillir les entreprises de promotion, à entreprendre de nouveaux projets urbain de plus grande envergure en mettant en place de nouveaux partenariat avec le secteur privé en véritable concertation et en empruntant le moins possible pour éviter d’aggraver encore plus l’état des finances locales.
Et surtout cesser cette manie de faire que de petits projets d’ensembles immobiliers en pensant qu’ils dérangeront moins les uns et les autres. Mais qui conduisent à perdre l’énergie économique nécessaire d’un territoire communal qui doit créer de l’emploi, de l’espoir et de la nouveauté pour les prochaines élections de 2014.
Il est temps d’inverser la vapeur car demain il sera trop tard !