Gommer les limites du shopping en ligne et hors ligne
Des bonnes nouvelles concernant l’essor de l’EPC dans la distribution en France, des investissements parfois massifs décidés ces dernières semaines dans les secteurs du prêt à porter, du sport et du luxe, nous n’en dirons rien pour cette fois. Pas encore.
Prenons la direction de Londres pour l’ouverture d’un navire amiral d’un genre particulier pour la marque Burberry. Nous en avions quelque peu défloré le projet ici au mois de juin, lorsque nous évoquions les nouvelles formes d’expérience client en magasin permises par l’introduction de la RFID, sorte de cheval de Troie du web au sein de l’espace commercial.
L’ouverture du flagship store Burberry au 121, Regent street constitue un exemple saisissant de cette rupture. Pour le directeur artistique de la marque, Christopher Bailey, l’espace de cette boutique « estompe les frontières entre shopping en ligne et hors ligne. Il s’agit d’une sorte de fusion entre notre site burberry.com et une expérience physique bien réelle. (…) Tout ce que nous faisons sur notre site Internet, se reflète ici, dans cet espace. »
Pour ce faire, le magasin accueille un déferlement de dispositifs techniques (enceintes, écrans, etc.) qui se fondent dans l’univers de la marque avec une étonnante réussite. L’EPC y tient son rôle, prépondérant, pour créer de la relation intelligente et conviviale avec le client. Les miroirs s’animent pour jouer un contenu (un procédé de fabrication, une présentation stylisée, etc.) en rapport avec le vêtement ou l’accessoire dont il se saisit. Le paiement se fait lui dans des espaces cosy, dotés de sofas, depuis des systèmes mobiles (voir sur ce sujet ici et là)…
Ce que les scientifiques nommaient « le commerce ubiquitaire », les créatifs de Burberry l’on traduit dans leurs mots à eux : « Bringing burberry.com to life ». Pour faire plus amplement connaissance avec leur réalisation, on ne serait trop vous conseiller une petite visite virtuelle…