La ville du 21e siècle fait sa (r)évolution urbaine

La fin de la sectorisation stricte : la fin d’une époque ? La ville vivante ne doit pas être un espace figé mais évolutif sous peine de connaître la régression urbaine écrit dès 1935, l’architecte américain Frank Lloyd Wright qui donnait dans son ouvrage « Broadacre City » les principes nécessaires de la modernité urbaine . D’ailleurs, vous l’avez bien constaté, l’aménagement urbain est soumis, actuellement, à débat. Celui des tours de grandes hauteurs et de la nécessaire évolution législative pour faciliter le problème des droits à construire.

Voici quelques réflexions prospectives faites sur la ville du 21ème siècle.

Petit flash-back. Les grandes étapes successives du développement des quartiers depuis les années 60 que ce soit sur le plan économique, industriel et social ont marqué des tendances et des méthodes d’aménagement qui ont conditionné les espaces urbains afin de les adapter aux besoins de chaque contexte historique. Aujourd’hui cet urbanisme de séparation est révolu et implique l’invention d’un urbanisme de proximité.

 

Ecrire de nouvelles expériences urbaines en phase avec notre époque

Après ces expériences positives en matière de planification urbaine, de nouveaux lieux émergent et nous propulsent vers une évolution combinant stratégie durable, urbanisme de proximité et fonctionnel.

C’est dit ! La planification strictement urbanistique de la ville que je qualifie de « rétrograde » ne dispose pas des éléments nécessaires aujourd’hui pour combiner, de manière optimale, les mécanismes d’absorption de la demande de nouveaux habitants désireux de vivre de nouvelles expériences urbaines.

Pourtant, une ville a besoin, c’est évident, d’un territoire bien ordonné mais aussi de fonctions décloisonnées. Mais pour cela, il faut prendre en considération un ensemble pluridisciplinaire de réflexions qui n’est pas neutres et que l’on doit classer et rendre prioritaire pour ordonner les choix des territoires d’une manière déterminée et sans a priori.

 

Répondre aux nouvelles attentes

Une ville a besoin de densité et de mixité. Ce n’est pas non plus un ensemble d’éléments formels figé. Pour moi, c’est quelque chose en plus sur le territoire. C’est un ensemble de formes qui répondent à certaines attentes de nos concitoyens à un instant T et certaines valeurs de proximité qui tendent à devenir le moteur des implantions modernes.

C’est aussi une autre façon de se positionner en matière d’intervention des promoteurs immobiliers. Le progrès des villes exige une évolution des manières de la penser, de comprendre l’aménagement urbain et les problématiques de la mobilité actuelle moyennant des accords stratégiques qui précisent les valeurs, les critères de taille et les objectifs sous-jacents dans le modèle de ville choisi, qu’elle soit verticale ou horizontale d’ailleurs.

De cette manière, le nouvel aménagement urbain du XXIe siècle doit répondre aux aspirations des individus. Une (r)évolution est en marche…

 

Tirer les quartiers vers le haut en créant l’urbanisme humanisant

Effectivement, ce n’est qu’à la moitié du XIXe siècle que l’on peut réellement parler d’aménagement urbain, avec l’apparition des plans de Haussmann et d’autres qui ont suivi cette tendance dans l’élaboration des plans d’expansion des villes au delà, normalement, des anciens quartiers médiévaux qui sont devenus trop étroits pour accueillir les nouvelles activités économiques de la révolution industrielle.

Après tout, il y a encore peu de temps, l’unité de ces espaces était le pas de l’homme. Les citoyens se déplaçaient à pied. Des exemples de ces centres historiques sont présents dans de nombreuses villes européennes.

Si nous parlons de Paris, par exemple, il s’agit d’une ville avec un périmètre fortifié dans lequel se développait un certain genre d’activités économiques.
Cette situation va évoluer jusqu’au et ce début du XXe siècle et donnera naissance « officielle » à l’urbanisme de proximité doté de commerces et espaces retail, très lié à la nouvelle conscience sociale, à des visions futuristes de la ville – villes jardins, villes au bord de l’eau… et très concentré sur des concepts pluri-fonctionnels, immeubles IGH faits d’ordre et de bien-être.

D’une certaine manière, le triomphe de la ville vivante multi-fonctionnelle sur le zonage où il devient permis d’habiter le ciel.

 

 

2 Commentaires

  1. C’est vrai Artho que la ville doit changer que l’Etat doit vendre des terrains pour permettre au paysage urbain d’évoluer…même « à perte » ce sera beaucoup d’argent économisé, d’emplois créés et taxes à encaisser par la suite. Laissons à L’Etat ses fonctions régaliennes (justice, Police, Armée, le fisc, le nucléaire,les Douanes, la Recherche pour l’essentiel. Laissons le privé gérer le reste et construire les projets. L’Etat est un employeur tentaculaire incapable d’une saine gestion.Les « services publics » SNCF, RATP, EDF, Enseignements sont essentiellement
    des Services profitant à leurs fonctionnaires.Pourquoi les commerçants ouvrent aussi aux heures pendant lesquelles leurs clients peuvent venir se servir et pas les Administrations ? Combien d’heures « perdues » par les vrais producteurs de richesses pour se plier aux horaires des administrations ? (faire établir une carte grise, d’identité, aller à la trésorerie, tout bètement aller chercher une lettre recom. un colis, assister à une réunion de parents d’élèves, etc etc…
    Que d’heures perdues à cause de toutes ces grèves inutiles… des fonctionnaires qui de toute façon se pleigent et n’imaginent même pas démissionner s’ils sont si mécontents..
    Ce scandale du déficit des logements en france ..L’exemple de l’ex-urss et d’autres pays sont des exemples pour nous, ils travaillent et laissent les quartiers faire leur révolution urbaine…
    Le PS promet encore plus de création de villes nouvelles et quartiers écolos (son électotrat de prédilection comme par hasard), attendons de voir le résultat des courses…
    Laissons la concurrence entre promoteurs faire son travail de régulation des prix sinon nous rejoindrons tôt ou tard la Grèce et autres Nations fortement régressives à force de réglementer notre paysage urbain.

  2. Moi je suis d’accord avec les évolutions urbaines surtout en métropoles pour sortir du modèle du petit village à la française !! Super votre initiative immo blog qu’on m’a recommandé !

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